« 𝐋𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐯𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐚𝐮 𝐌𝐚𝐢𝐫𝐞 »

Je dirais d’emblée que je connais le maire KEMLEU avant qu’il n’entre à la mairie. Je voudrais d’abord parler de l’homme que je connais. J’étais inspecteur à l’éducation de base ici, j’ai vu son intérêt pour l’école en tant qu’élite de la Menoua, de Foto. J’ai été avec lui réceptionner les bâtiments qu’il a fait construire grâce à ses relations personnelles avec des étrangers à l’international comme à la national. Je le connais aussi comme l’homme de l’économie qui a été très actif au niveau de la mc2 de Foto. A travers les petites choses qu’on me disait de lui ; comme quelqu’un qui est présent, qui est disponible ; quand on a besoin de lui, il est là. Voilà l’homme que j’ai connu avant son entrée à la mairie.
Maintenant, à la mairie, j’apprécie la réorganisation du travail ; durant les 270 premiers jours, ayant fait un tour à la mairie, j’ai vu comment il s’est fait entourer de ses adjoints pour faire de la mairie un pôle qui reflète le développement. Moi particulièrement j’apprécie de telles choses. J’ai suivi sa présence dans les dossiers ; c’est-à-dire, qu’il ne se contente pas des comptes rendus, il prend lui-même des dossiers. On pourrait me demander comment je sais, mais je le sais ; parce que ce n’est pas faux.
J’ai aussi aimé cette attaque à l’eau ; c’est-à-dire à fournir de l’eau à l’hôpital, à la commune, aux populations ; parce que pour nous qui vivons ici à Dschang, nous savons que l’eau est un véritable problème. Vous voyez comment les gens s’alignent pour chercher de l’eau, de l’eau à boire ; ça, ce n’est pas gaie. Donc pour un maire, penser à cela, c’est bon !
J’ai vu la sécurisation par rapport au COVID-19, de la population et du marché ; ça, c’est déjà appréciable ; parce qu’il ne s’est pas contenté des discours ; il a mis ses agents, et lui-même il s’y est mis. Je l’ai vu dans les villages, encourager, conseiller, discipliner ; c’est l’essence de ce que je ne peux pas ne pas noter de ces 270 premiers jours.
Maintenant, dans les perspectives, je voudrais souhaiter surtout qu’il n’ait pas autour de lui des laudateurs. C’est-à-dire qu’il faut éviter des applaudisseurs autour de lui ; qu’on sache qu’il est un travailleur ; il a besoin de la critique ; la chance que la commune de Dschang a, je pense, c’est qu’il n’a pas faim. Il n’est pas venu là-bas manger ; il peut couvrir son déjeuner, son petit déjeuner, son diner sans problème. Ça, c’est ce que je sais de lui. Donc, il faut que les applaudisseurs ne l’entourent pas. Et le conseil que je vais lui donner, c’est qu’il se méfie de ceux qui le louent. Qu’il fasse attention à ceux-là. Et je pense qu’avec ça, lorsqu’on va poser la question comme celle-ci 5 ans après, je pense que tous seront d’avis ; et vont regarder dans la même direction pour dire que c’était l’homme qu’il faut à la place qu’il fallait.
Daniel TSAKEM : Inspecteur de l’Education de base en retraite, Ancien maire de Fongo-Tongo